J'arrive

lundi 1 février 2016
Petite prose... pour  Ninie...
A force de ressentir les gens, je finis par les connaître presque aussi bien que moi-même ...
Quand je pense à toi Ninie, et à nos dernières conversation, voici ce que je ressens (tu m'inspires hi hi)... :

J'arrive ...

J'arrive mon cœur, je ne sais pas quand...
Mais j'arrive...

Et je marche
Sur les chemins de ce pays
Ce pays où je sais que tu habites
Toi qui souris même en dormant
Ce pays bleu dans ma tête toute noire...

Mon cœur,
J'ai des mots comme des caillots de sang
Qui me bloquent le cœur
Je n'ai rien d'autre à t'offrir
Si ce n'est un petit matin qui sent la pluie
Un de ces petits matins où le froid me mord
Et me fait mal...

Les lumières sont belles parce qu'elles sont fugitives
Comme une caresse du coin de l’œil
Comme une tendresse sans raison
Simplement pour la chaleur...

A quoi bon coincer ça sur un bout de pellicule ?
Personne ne comprendrait....

Mon cœur,
Les voyageurs de la nuit ont les yeux passés au noir
Et détectent des impressions sans contours
Des impressions sans langage
Enfermés dans une bulle de mélancolie
Qui s'irise parfois de larmes...
Ils ont appris à voir ce qu'ils s'inventent
et trimbalent leur besoin de moitié
Comme une plaie au cœur...

Ce froid là a des morsures si terribles
De ces blessures qui ne se referment jamais tout à fait
Et où le temps sème sa gangrène...

J'en ai pourtant partout de ces blessures béantes
Comme ces poches où j'enfonce mes poings
Les soirs de fête pour faire rire les gens
Les soirs de complaisance pour attiser mes révoltes
Nos soirs de tes jours où je perçois la lumière de demain...

J'arrive mon cœur, j'arrive...


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