Nettoyer un lieu pour s'y sentir mieux

vendredi 12 février 2016

On vient régulièrement à moi pour me demander comment faire pour se sentir bien chez soi, dans son bureau, dans une salle de travail ou même juste dans une pièce particulière de la maison ou du lieu de travail.


Nous avons je pense presque tous déjà "ressenti" un lieu. Parfois on se sent bien ou mal sans trop comprendre pourquoi. Les plus réceptifs peuvent même ressentir la joie, la sérénité, le calme énergisant tout comme hélas le froid, la tristesse, la maladie ou parfois même quelque chose de tellement désagréable qu'il peut instantanément nous rendre malade, nauséeux.

Je pense que n'importe qui peut sentir les énergies libérées par un lieu. 
Il suffit d'y entrer sans aucune arrière pensée et d'essayer de relever ce que nous ressentons à la seconde même où nous avons mis les pieds dans la pièce.
Cette première sensation est souvent la bonne !

Je vais essayer de vous donner quelques petites astuces très simples qui peuvent correspondre à n'importe quels lieux et dégager voire nettoyer les énergies "sales" et rendre l'endroit plus accueillant et vivable. 

Si la sensation désagréable commence dès l'entrée principale, il faut avant tout commencer par là. Si c'est une pièce seule qui pose problème dans un ensemble, on commence par travailler uniquement sur cet emplacement précis. 

Chose essentielle, il faut que la pièce (ou l’entrée) soit rangée. 
Rien ne doit traîner, tout doit être harmonieusement disposé. 
Si il y a des placards et des armoires remplies de toutes sortes de choses plus ou moins inutiles ou engouffrées là comme un débarras : RANGEZ, triez, donnez, jetez !
Tout ce qui a pu être là depuis plus d’une année sans avoir servi n’est plus utile ! Ne gardez que l’essentiel. Et aérez au maximum après avoir rangé.

Si un miroir se trouve en face de la porte – que ce soit dans une pièce ou dans l’entrée – il faut le voiler avec un rideau ou le changer de place quand c’est possible.

Imaginez la porte comme un tunnel d’énergies qui peut librement aller et venir. Si un miroir se trouve en face, même si il y a une fenêtre dans la pièce, plus rien ne rentre ou ne sort de la bonne façon… l’énergie ne se renouvellera pas – ou mal si il y a tout de même une fenêtre -, et la pièce ou l’entrée de votre maison stagnera avec les énergies et ressentis qui ont été vécus à l’intérieur même, et c’est tout !
Et toutes les énergies qui entreront viendront d’autres issues, sans contrôle ni relation avec le reste de l'ensemble.

Une fois le lieu rangé, posez-vous dans la pièce ou à la porte d’entrée et ressentez le changement.

Cela peut ne pas suffire si trop d’événements lourds ont été vécues dans les lieux.

C’est  un peu difficile de donner une astuce qui pourrait être suffisante en toutes circonstances. Je vais donc en énumérer quelques-unes, qui peuvent s’ajouter les unes aux autres.

L’améthyste :



C’est la pierre de purification par excellence et surtout l'une des rares que l’on n’a pas besoin de « nettoyer » sans arrêt. Placée dans n’importe quel lieu elle a le pouvoir de transformer les énergies négatives en énergies positives. Elle peut aussi bien remplacer une énergie « désagréable » que nettoyer un lieu très touché par un vécu pesant ou même contrer la magie occulte néfaste.

C’est ma pierre fétiche parce qu'elle ne pourra en aucun cas faire de mal et que dans tous les cas elle soignera le lieu et les personnes. Elle apportera toujours une énergie pure et pourra donc nettoyer mais également protéger un lieu sans discontinuité.

Il faut la placer le plus près possible de l’entrée. Dans l’idéal à droite ou à gauche de la porte. S’il n’y a qu’un placard, même fermé à l’entrée de la pièce ou de la maison, posez l’améthyste à mi-hauteur à l'intérieur du placard.

Si cela s’améliore mais ne suffit pas, procurez-vous des pointes brutes de cristal de roche (translucides, brutes -non polies- sans couleur).




Placez-les collés à l’améthyste –il faut qu’elles se touchent-  avec la pointe vers l’intérieur de la pièce.




Il n’est pas utile d'utiliser d'énormes cristaux. Même de tous petits morceaux suffiront. 
Ils serviront à amplifier et mieux répartir –diffuser- les effets du cristal d’améthyste dans la pièce.

Ici je vous laisse juger avec vos ressentis. 
Il faut parfois déplacer la pointe de cristal de roche dans une autre direction plus précise: affinez selon vos ressentis pour envoyer les énergies des pierres dans la bonne direction.

Si vous avez l’impression que les énergies viennent également d’ailleurs, généralement vers les autres issues telles que les fenêtres, vous pouvez faire exactement la même chose à côté des fenêtres et donc ajouter une autre améthyste brute avec ou sans cristal de roche positionné dessus.

Et n’oubliez pas que la dimension de vos pierres n’est pas importante. Choisissez par contre des pierres brutes, des bouts de cristaux non manipulés et non polis.

Pour finir, un bon petit nettoyage de la pièce, de votre entrée ou même de votre maison –ou lieu de travail- peut s’avérer nécessaire.

Pour cela utilisez des bâtons de feuilles séchées de sauge blanche -Salvia Apiana-.



Le processus est simple.

Allumez le bout du bâton, attendez un peu que les braises apparaissent puis soufflez pour ne garder que la braise.
Promenez-vous dans la pièce en commençant par la porte et en agitant le bâton de sauge de haut en bas doucement et en faisant le tour des quatre murs pour revenir à la porte.
N’hésitez pas à envoyer vos intention de purification –il suffit de penser très fort à ce que vous demandez ou recherchez comme purification tout en faisant les fumigations-  pour donner un sens et envoyer des énergies de « nettoyage de tout».
Terminez devant la porte en remerciant.
Vous pouvez vous purifier vous-mêmes avant d’éteindre le bâton en vous enveloppant de cette fumée virtuellement avec vos mains.
Pour éteindre, l’idéal est d’avoir un cendrier et de procéder comme si vous éteignez une braise en appuyant sur le bout allumé pour l’étouffer.

Pour fignoler le rituel, il y a deux écoles : celles qui le font toutes fenêtres ouvertes et celles qui n'aèrent que quelques temps -une heure- après la fumigation.
Je vous laisse le choix. Personnellement j'aère une petite heure après la fin du rituel de nettoyage.

Notez que cette opération de purification avec le bâton de sauge blanche peut se faire également en une seule fois dans toute votre habitation. Il suffit de commencer par la porte d’entrée et de suivre les murs de toutes les pièces pour revenir à la porte d’entrée et terminer le processus à la porte de départ.

La fumée de sauge blanche est utilisée pour guérir, nettoyer, purifier, bénir les objets ou les lieux. Elle va réellement "laver" toutes les énergies nocives.

N’oubliez pas de remercier.

Voilà, je pense vous avoir donné quelques petites astuces simples et vraiment très utiles pour nettoyer utilement une pièce.

Il y en a d’autres, plus ciblées, mais généralement cela suffit à rendre un espace plus harmonieux et accueillant.

N’hésitez pas à me poser des questions !

L'écriture

mardi 2 février 2016



Je suis dans une phase d'observation après avoir passé de trop longues années à courir dans tous les sens pour ne pas avoir à me regarder moi même, sans m'arrêter, pour ne pas avoir à réfléchir.

J'ai écrit pendant des années, il y a bien longtemps, puis j'ai préféré ne plus rien coucher sur le papier, par peur de trop de conscience. Parce que la vie me blessait et que je préférais jouer au funambule plutôt que d'affronter mes problèmes inconscients. 
Ecrire apporte souvent une lucidité explosive sur les choses de la vie, de sa vie. 
Ne pas écrire c'est se cacher à soi même et de soi-même. C'est ne plus se parler à cœur ouvert. C'est ne plus décortiquer les choses enfouies au fond de soi.

Le plus amusant dans tout ça c'est que j'ai aussi passé des années à conseiller les autres. Souvent.
Mon premier conseil a toujours été celui d'écrire.

Je crois que tous mes proches en difficulté ont eu droit à ce conseil avisé : si ça ne va pas et que tu ne sais pas pourquoi, écris. 
Écris tout et n'importe quoi, même si tu as l'impression que cela ne te mène à rien, parce qu'à un moment donné, sans que tu t'en rendes compte, la vérité viendra, la souffrance s’échappera, le mal s'expulsera au grand jour...et tu guérira. 
On peut dire à une feuille ce qu'on ne pourrait dire à personne, pas même un psy.

                                      - Oui, je dis bien une feuille ! Le fait d'écrire vraiment, avec du vrai papier et un vrai crayon est primordial.
Premièrement parce que cela fait fonctionner bien plus de cases de notre cerveau et bien plus de choses se passent intérieurement qu'avec un simple clavier.
Deuxièmement parce qu'il y a un petit coté mystique dans le papier et l'écriture... et qu'on peut plus facilement transformer nos problèmes matérialisés sur une feuille en petit rituel de nettoyage personnel. On écrit, on médite, puis on brûle le papier. Et on remercie. Bien des problèmes disparaîtraient si les gens apprenaient à "brûler" leurs problèmes pour les laisser partir et passer à autre chose. - 

On est plus vrai, plus honnête en s'écrivant à soi même. On n'a pas peur de se dévoiler puisqu'on sait qu'on peut détruire nos pensées juste après. 
La meilleure des confession reste l'écriture à soi-même et pour soi-même.

Tous ceux qui ont tenté sérieusement cette expérience ont toujours fini par comprendre certaines choses.. 
Le pourquoi de ce sentiment de peur invasif que beaucoup ressentent se trouve souvent caché dans de toutes petites choses, très lointaines, provenant majoritairement de la petite enfance. Parfois même un minuscule événement qui n'avait l'air de rien peut changer une personne à vie. Parce qu'au moment précis où cette chose est arrivée cela a créé une sorte de choc émotionnel ou de prise de conscience. Et la peur de souffrir ou de revivre ce moment peut bloquer émotionnellement une personne pour sa vie entière.

Pour en revenir à ma phase d'observation actuelle, qui dure depuis bientôt 10 ans, j'en suis arrivée à un constat assez triste: trop de gens vont mal !

C'est comme si, en devenant adulte et responsable, l'homme se croyait obligé d'abandonner tous ses rêves, tous ses plaisirs futiles, toute joie pure et éclatante. On parle beaucoup des nouveaux adulescent, mais même ceux là ne vont pas bien: ils jouent un jeu.

Je me permet de le dire ayant cette faculté de ressentir ce que les autres ressentent...qu'on appelle empathie.
Je suis une éponge. 
Je peux aller subitement très mal et me mettre à pleurer sans raison alors que tout va bien...juste parce qu'une personne près de moi -que je la connaisse ou non- va mal. Qu'elle le montre ou pas.

Et bien ces derniers temps j'ai envie de crier à tous ces gens que je croise d'écrire !! 
De cracher tout ça sur du papier !! Que les choses peuvent aller mieux !! Qu'il faut respirer et regarder aussi les belles choses de la vie !!
De prendre un cahier et de noter dessus tous les jours les belles choses qu'ils ont vécu dans leur journée, même les plus discrètes, même les plus simples. 
Parce qu'à force d'aller mal ils ne voient plus les belles choses qui leur arrive...

Vivez, sniffez l'odeur de votre café ou de votre chocolat le matin comme si il s'agissait d'une drogue !! 
Sautez dans les flaques d'eau...c'est peut être puéril mais ça fait toujours plaisir !! 
Dansez dans la rue quand vous entendez une musique qui vous plait ou mieux, chantez cette chanson entraînante que vous aimez et dansez dans l’ascenseur ou dans la file d'attente !! 
Souriez aux personnes que vous croisez, même aux inconnus, vous serez surpris de vous rendre compte que votre sourire illumine certaines personnes qui vous retourneront ce sourire !! 
Arrêtez vous et contemplez le coucher de soleil, les belles lumières, extasiez vous sur les petits oiseaux aux terrasses !! Illuminez vos journées de petites choses... votre vie n'en sera que plus belle !!

Et surtout, pour tout ce qui vous gêne, vous bloque, vous fait peur sans que vous sachiez pourquoi. 
Pour tout ce qui vous angoisse et que vous ne réussissez pas à maîtriser...que vous ne comprenez pas...

ECRIVEZ !!!!!


J'arrive

lundi 1 février 2016
Petite prose... pour  Ninie...
A force de ressentir les gens, je finis par les connaître presque aussi bien que moi-même ...
Quand je pense à toi Ninie, et à nos dernières conversation, voici ce que je ressens (tu m'inspires hi hi)... :

J'arrive ...

J'arrive mon cœur, je ne sais pas quand...
Mais j'arrive...

Et je marche
Sur les chemins de ce pays
Ce pays où je sais que tu habites
Toi qui souris même en dormant
Ce pays bleu dans ma tête toute noire...

Mon cœur,
J'ai des mots comme des caillots de sang
Qui me bloquent le cœur
Je n'ai rien d'autre à t'offrir
Si ce n'est un petit matin qui sent la pluie
Un de ces petits matins où le froid me mord
Et me fait mal...

Les lumières sont belles parce qu'elles sont fugitives
Comme une caresse du coin de l’œil
Comme une tendresse sans raison
Simplement pour la chaleur...

A quoi bon coincer ça sur un bout de pellicule ?
Personne ne comprendrait....

Mon cœur,
Les voyageurs de la nuit ont les yeux passés au noir
Et détectent des impressions sans contours
Des impressions sans langage
Enfermés dans une bulle de mélancolie
Qui s'irise parfois de larmes...
Ils ont appris à voir ce qu'ils s'inventent
et trimbalent leur besoin de moitié
Comme une plaie au cœur...

Ce froid là a des morsures si terribles
De ces blessures qui ne se referment jamais tout à fait
Et où le temps sème sa gangrène...

J'en ai pourtant partout de ces blessures béantes
Comme ces poches où j'enfonce mes poings
Les soirs de fête pour faire rire les gens
Les soirs de complaisance pour attiser mes révoltes
Nos soirs de tes jours où je perçois la lumière de demain...

J'arrive mon cœur, j'arrive...


Le moutâne


J'ai retrouvé ce petit délire en rangeant ce week-end.
Création humoristique artistique destinée à l'époque à calmer mes nerfs lors d'une réunion où j'avais de fortes envies de crier, mais où je devais vraiment garder mon calme, je le dépose ici, comme un post-it.

Quand je disais que je pense en images...celle-ci traduit exactement ma forme de pensée.
Je pense en images. Et quand l'image n'existe pas, je l'invente ! :)

Le moutâne représente tellement de personnes, qu'il fait maintenant partie de mes personnages visuels !

Petite Anse - St Barthélémy

Mon endroit préféré :)

Envie de partir...

St Barthélémy - octobre 2015


C'est terrible comme une envie d'évasion peut devenir quasi constante quand on sait qu'on n'est pas là où on devrait-être...
Et je sais que je ne suis pas là où je devrais être!

Faisons un petit tour dans le passé.

J'ai passé une grande partie de mon enfance et de mon adolescence à être trimbalée dans les bagages de mes parents d'un pays à un autre.
A l'époque je considérais cette vie comme malvenue, inacceptable voire insupportable. Je subissais puisque mon avis n'était pas demandé.
J'ai aimé tous les pays dont je me souviens, tous les voyages.
Je garde gravés à vie dans ma mémoire les paysages, les couleurs et les gens merveilleux d'humanité que j'ai pu rencontrer.
Je me suis attachée à tellement de personnes et tellement de lieux que j'ai dû quitter que je ne pouvais pas pardonner.

Il m'a fallu des années avant de me rendre compte que c'était en réalité une véritable richesse.
Je parle plusieurs langues, suffisamment pour pouvoir faire le tour du monde sans que la barrière de la langue puisse m'empêcher d'échanger et de partager vraiment. Je peux communiquer, prendre et donner, apprendre, comprendre et de ce fait apprécier d'autant plus les gens que je rencontre.
J’ai dans ma tête des milliers d’images et de souvenirs peu communs mais tellement enrichissants !
Je ne peux pas décrire ici tout ce que ces ballotages à travers le monde ont pu m’apporter tellement je me sens pleine de souvenirs merveilleux…qui m’ont permis à l’époque de remplir de belles choses la réalité de ma vie complexe et douloureuse…sans même que j’en sois consciente.

Retournée en France pour ma terminale j’ai été confrontée au pire.
Le véritable racisme n’a en vérité aucun rapport avec la couleur de peau : il vient de la différence.
Je ne vais pas faire un paragraphe sur ce sujet, j’y reviendrai sur un autre post.

J’ai donc fait mon possible pour me dépêcher de finir mes études, et même de partir en finissant mes études par correspondance, pour trouver mon « chez moi ».

Ironie de la vie et complexité de nos petits cerveaux : moi qui voulais rester « chez moi »… je me suis mise à fuir la France… et à voyager, encore et encore…
Je me sentais libérée !

Je passe sur les détails…mais le sort m’a finalement fait atterrir sur une toute minuscule petite île paradisiaque : Saint Barthélémy.

Et là, tout a changé, parce que je me suis enfin sentie chez moi !
J’avais atteint le lieu où je voulais vivre, rester, créer, faire ma vie entière : j’étais bien, pausée, heureuse.

Je n’ai pas besoin de beaucoup. De beaux paysages tous les jours à perte de vue, la mer, la tranquillité d’esprit et de vie, les amis, les amours, mes chats, mon perroquet à l’époque venu avec moi dans l’avion et autres petits compagnons errants qui ne me quittaient pas.
Je n’ai jamais eu ce que l’on appelle une vie facile, je suis une contradiction voire une contre-probabilité à moi toute seule, mais tout devenait supportable voire même confortable.

Il m’a fallu des années avant de comprendre pourquoi je me sens incommodée partout, sauf à St Barth.

J’avais une petite 20 aine d’années, un « chez nous », enfin une vie qui me satisfaisait vraiment, des projets, une vie bien remplie de tout ce qui peut donner envie de se lever le matin avec le sourire… Puis le sort s’en est mêlé.
Et j’ai tout perdu !

Je ne vais pas non plus rentrer dans les détails, mais la vie à voulu que tout ne se passe pas comme je l’espérais.
La maladie, le retour à Paris, la souffrance, le laisser-aller, la solitude, l’autodestruction, la douleur… ma vie avait pris un virage tellement violent que, quelque part, j’ai toujours eu le sentiment que l’on m’a volé ma vie à ce moment-là.

J’ai fait face, j’ai avancé, je suis devenue de plus en plus forte…mon optimisme et mon sourire grandissaient proportionnellement aux épreuves de ma vie.
J’ai tenu le coup en restant qui j’étais et en aimant l’autre… les autres…comme avant.
Je suis fière de moi !

Mais une pensée reste gravée en moi, comme un tatouage,  comme une lumière qui me fait tenir le coup : j’y retournerai !

Je recommencerai, je retrouverai une bonne fois pour toutes mon « chez moi ».
J’y vais régulièrement, pas assez souvent à mon goût, mais j’y retournerai, bientôt, et je reprendrai, même en partie, le cours de ma vie et de mon histoire.


Parce que c’est là-bas que je veux être…depuis mes 20 ans ! 

Confidences



Puisque c'est mon blog, il va tout de même falloir que je me présente un peu.
Difficile quand on n'aime pas trop parler de soi et qu'on craint le "dégoulinage" personnel.

Je dirai donc que je suis une bourlingueuse...
Que j'avais déjà l'impression d'avoir 70 ans à 20 ans et que ma vie n'est pas et n'a jamais été un long fleuve tranquille.

Que malgré les obstacles bombardés sur ma route depuis très jeune je pense être restée la même...en mieux en fait puisque j'ai gagné en sérénité, tranquillité, réflexion et assurance qui me faisaient terriblement défaut.

Au départ j'avais été créée dans un moule de souffrance, d'hyper émotivité, de trop de canaux réceptifs avec aucun bouclier de protection, de timidité maladive. Tout ceci emballé dans un cerveau hyper actif qui ne pouvait s'empêcher de penser et de comprendre tous les "pourquoi". 
J'ai trimbalé une armure de sentiments d'injustice profonde de ce monde pendant des années.

Puis un jour j'ai essayé de me nettoyer de tout ça.
C'était difficile, plein de souffrances à vivre parce qu'ignorées et oubliées dans un coin inconscient de mon cerveau. J'ai pleuré pendant des mois...puis commencé à changer, à essayer de réparer mes erreurs et à me réparer moi-même.

J'étais une petite fille médium - depuis très très jeune m'a appris l'hypnose - qui voyait et ressentait tout ce qui l'entourait, le visible comme l'invisible, et qui n'arrivait pas à comprendre tout ce qu'elle recevait.

Voir et ressentir des choses dans un monde d'adultes n'est pas fait pour les épaules d'une petite fille.
Voir et ressentir les choses dans un monde invisible est d'autant plus paniquant qu'on n'ose pas en parler de peur de passer pour une folle et de finir internée.

J'ai donc vécu une bonne partie de ma vie en rejetant ces mondes, visibles et invisibles avec une peur de tout ce qui m'entourait qui frôlait la panique.

J'ai fui, voyagé, j'ai lu, appris, fait des stages de toutes sortes, des formations de toutes sortes, tellement de métiers différents que j'ai l’impression d'avoir eu plusieurs vies et de ne même pas être crédible quand je les énumère ou quand je rajoute un "ah ça aussi je l'ai fait" dans une conversation.

Et enfin un jour, par la force des événements, je me suis forcée à me fixer géographiquement quelque part et à arrêter de me fuir moi-même.

Parce que oui, à force de bouger, on finit bien par se rendre compte qu'on peut toujours essayer de fuir.
On peut avoir l'impression, juste un instant, par la nouveauté des lieux ou de sa propre vie que les choses ont changé.
Mais on ne peut se changer soi même si on n'a pas compris que c'est nous le problème, qu'il est en nous !.
Et pour trouver ce qui ne va pas...il faut arrêter de fuir.

Se forcer à se regarder en face et à chercher à l'intérieur de soi les clés pour être enfin heureux et s'accepter tel qu'on est.

Tel qu'on est: je ne pense pas avoir changé dans le fond. Je reste moi-même mais je me comprends et je m'accepte. Je répare ce qui est à réparer.
Pas du sparadrap qui ne tiendrait pas.
C'est une vraie réparation de tout le vécu et de toutes les incompréhensions et souffrances dont je parle.

Et pourquoi cette décision ?

Vous vous êtes sûrement rendu compte que, dans la vie, certaines erreurs se reproduisent encore et encore comme un exercice loupé qu'on referait sans arrêt.
Qu'on a l'impression que quelqu'un hors de notre corps nous force sans arrêt à revivre certaines choses ou certaines situations avilissantes ou déstabilisantes voire même destructrices.
C'est comme si, alors que l'on sait intérieurement qu'on va droit dans le mur, on recommençait encore et encore les mêmes erreurs.

Un jour je me suis rendue compte de l'absurdité de certains épisodes de ma vie. Et je me suis dit "plus jamais ça!".

Et c'est donc cette toute nouvelle moi qui vient devant vous et sur ce blog.
Refaire le monde, partager, dialoguer je l'espère.

Et même si cela fait un peu "comme tout le monde" ou "à la mode" je pense pouvoir dire ce que j'ai retiré de tout ce travail personnel :

L'amour des autres et l'amour de soi sont la clé !

Plus on donne de l'amour, mieux on va.
Sans chercher de retour...sinon où est la vraie générosité ?
De toute façon en fonctionnant de la sorte on rencontre des gens merveilleux, des gens qui ont tant à partager sans les barrières formatées de notre éducation archaïque.

Je me souviens d'une journée où j'ai fait un énorme câlin long et affectueux avec cette dame que je n'avais connue que quelques heures auparavant - je le raconterai sûrement tellement cette femme m'a touchée - et que j'ai quitté en l'embrassant, la tristesse dans le cœur parce que je savais qu'il était fort probable que je ne la reverrai jamais.

Il n'y a que l'amour dans le coeur que l'on peut faire de telles rencontres. 
Et j'en ai eu bien d'autres...on devient des aimants capables de reconnaître ces âmes d'amour dans une foule.

Voilà.
C'était pour me présenter un peu.

J'ai aussi un vrai caractère, je suis déterminée, j'adore dialoguer, polémiquer ou refaire le monde juste parce que j'adore les mots (et non pas les maux) et les grandes discussions philosophiques.
Mais pour cela il faut souvent commencer la discussion par ne pas être d'accord avec l'autre -même si dans le fond on est plutôt d'accord- quitte à agacer :o).

Mon cerveau bouillonne sans arrêt de pensées sur tout un tas de choses et je peux passer des heures sur internet juste pour décortiquer un mot, une notion, une matière, une idée...


Je vais essayer d'en partager une partie...ici et bientôt.